Je l'ai déjà dit mais je préfère le redire : ce serait une erreur de prévoir un pourcentage de panachage des essences dans les différents massifs sur tout le territoire national parce que chaque massif et chaque territoire a ses particularités. On n'imaginerait pas, sur le littoral – les calanques par exemple –, planter des chênes à la place de notre pinède, ou, dans les milieux montagneux, remplacer les sapins par des feuillus : chaque territoire a son identité. Je pense qu'il faut faire confiance localement aux acteurs, tels que l'ONF et les autres professionnels parce qu'ils connaissent les territoires concernés et savent l'intérêt de panacher éventuellement les essences locales avec d'autres qui leur sont compatibles. Nous sommes donc, au groupe Rassemblement national, défavorables à l'ensemble de ces amendements.