La résilience désigne la capacité d'amortir un choc, qu'il soit provoqué par un drame, une situation d'urgence ou des événements qui annoncent la fin du calme, d'une habitude, et l'entrée dans une nouvelle ère. Favoriser la résilience de nos sociétés désormais menacées par le changement climatique et soumises aux situations extrêmes qui en découlent est nécessaire. Devenir résilient, c'est repenser le monde selon des paramètres nouveaux, en statuant sur la pertinence de maintenir des pratiques anciennes.
Rendre la forêt résiliente, c'est l'adapter. Mais l'adapter à quoi ? Bien que ce soit l'esprit du texte, nous souhaitons ajouter, après le mot : « résilience », les mots : « notamment au changement climatique et à l'intensification des sécheresses ». Ainsi, nous l'espérons, les pratiques sylvicoles et la gestion des forêts seront, à l'avenir, envisagées à travers ce prisme, et pas uniquement selon des critères de rentabilité économique et d'absorption des chocs financiers.
Nous veillerons à ce que ce texte ne soit pas un simple enfumage