Avec notre rapporteur Éric Pauget et d'autres groupes politiques, nous étions parvenus à trouver une position intelligente qui rendait bien des services à nos Sdis et aux pompiers.
Comme d'autres orateurs l'ont dit, les Sdis ont besoin de financements importants, même hors du contexte que nous avons connu l'été dernier. Ces financements sont apportés par les départements, les intercommunalités et parfois les communes. Il s'agit donc d'argent public venant de tous les contribuables.
Nous étions tombés d'accord sur une mesure de bon sens, réclamée depuis longtemps : l'exonération de la TICPE. Et voilà que, vendredi dernier à dix-sept heures, au moment où l'on ne pouvait plus déposer d'amendements, alors que tout était clos sur le site Eloi, nous avons découvert un amendement de dernière minute du Gouvernement. Cet amendement n° 503 , dont nous allons débattre dans quelques minutes, abat tout l'édifice.
Monsieur le ministre, il faut raison garder : ce n'est pas seulement Bercy qui s'occupe des incendies dans ce pays. Il est certes nécessaire d'avoir une approche financière car l'argent ne coule pas à flots et il n'y a pas de baguette magique. Mais il n'y en a pas plus pour les Sdis.
On peut afficher de beaux sentiments et faire de belles déclarations, mais si ce n'est pas suivi de moyens, cela ne donne rien. Nous dénonçons votre amendement n° 503 qui fait s'effondrer l'édifice.