L'article 16 tend à abaisser de 25 à 20 hectares le seuil à partir duquel un propriétaire forestier est tenu de se doter d'un plan de gestion, une mesure qui induira un accroissement de l'activité du CNPF – Centre national de la propriété forestière –, chargé de l'instruction et de l'agrément des PSG. Par ailleurs, les alinéas 3 à 7 prévoient de donner aux préfets de région la possibilité de moduler encore ce seuil. Nous ne sommes pas d'accord avec cette disposition. Il y aurait plutôt lieu d'homogénéiser le traitement des différentes parcelles forestières afin de garantir la lisibilité de la réglementation d'un territoire à l'autre. Je rappelle d'ailleurs que la possibilité d'une modulation du seuil au niveau départemental existe dans le code forestier, tout en reconnaissant qu'elle n'a jamais été activée. Descendre sous les 20 hectares poserait une question de proportionnalité, eu égard à la charge de travail induite, ainsi qu'une question d'équité devant la loi entre les territoires.