La deuxième chose sur laquelle je voudrais insister, et sur laquelle vous ne m'avez pas répondu non plus, c'est le contrôle et l'accompagnement des forestiers. C'est une chose d'avoir un plan simple de gestion, c'en est une autre de vérifier son effectivité. Pour l'instant – dans le passé, en tout cas –, cette mission revient aux directions départementales des territoires, les DDT, lesquelles n'ont pas suffisamment d'agents pour effectuer des contrôles ; ainsi, même quand le plan simple de gestion existe, il n'est pas contrôlé.
Nous avons besoin d'un débat pour déterminer qui est chargé du contrôle. Nous avions proposé, dans un amendement, de confier cette tâche aux agents de l'OFB – Office français de la biodiversité –, de l'ONF ou à d'autres agents. Ce contrôle est nécessaire ; il doit prévoir des sanctions, mais aussi un travail de conviction et d'accompagnement.