Il vise à ajouter des critères de préservation des essences, du capital sol et des services écosystémiques, dont l'eau et la biodiversité, dans le plan simple de gestion. Nous en avons déjà débattu. La majorité présidentielle estime que la législation en vigueur suffit et probablement qu'il faudrait faire une pause dans l'élaboration de normes environnementales, conformément au souhait d'Emmanuel Macron. Nous le regrettons : les normes environnementales n'ont jamais été si nécessaires ; à l'heure de la sixième extinction de masse et de la troisième condamnation de la France en justice pour inaction climatique, la préservation de la biodiversité est plus que jamais un impératif.
Si cela peut vous convaincre, le dispositif de l'amendement reprend la rédaction de l'action 3.1, dont l'échéance était prévue en 2021, de la feuille de route pour l'adaptation des forêts au changement climatique, rédigée sous l'égide du ministère de l'agriculture et de l'alimentation. Cette feuille de route visait à garantir à la Commission européenne que les fonds destinés à alimenter le plan de relance français ne provoqueraient pas des préjudices importants à l'environnement. Je vous remercie donc de soutenir cet amendement.