Vous avez dit dans votre propos introductif, madame la ministre, qu'il s'agissait désormais de produire une énergie abondante, compétitive et décarbonée. Nous sommes tous mobilisés pour ce faire, mais j'ajouterais que l'énergie produite doit aussi être disponible.
C'est peut-être ce qui tranche avec les textes que vous avez présentés jusqu'à présent : la solution du nucléaire offre de l'énergie disponible quand on en a besoin. Or les difficultés rencontrées cet hiver et les défis auxquels nous aurons à faire face montrent bien l'importance de la disponibilité : il ne s'agit pas d'avoir de l'énergie quand on n'en a pas besoin, mais d'en avoir tout le temps quand c'est nécessaire.
Face à la nécessité de relancer cette filière française et d'accélérer la construction de nouveaux moyens de production d'énergie décarbonnée, on nous oppose une stratégie politique qui est toujours la même, venant des écologistes et de l'extrême gauche : la peur, la peur, la peur. Cela mobilise dans les urnes, la peur. Mais cela n'apporte jamais de solutions concrètes qui permettent de rebâtir une nation.