Permettez-moi de répondre, madame la députée ; je vous écouterai ensuite. Sur le fond, si la diversification des pratiques et des essences est un principe globalement consensuel, sa mise en œuvre nécessite encore des travaux de recherche dans de nombreux domaines : prise en considération de la variété des situations, combinaisons réellement possibles d'essences, impasses sylvicoles potentielles, impacts socio-économiques – sans parler des actions de formation et de conseil qui devront ensuite être conduites auprès des gestionnaires et des propriétaires forestiers. N'attendons pas de tout savoir pour agir : ce serait préjudiciable à l'objectif de renouvellement forestier et d'adaptation des forêts au changement climatique. Le temps est à l'action.