L'article 34 devait marquer un tournant important : réclamée par l'ensemble des volontaires du public ou du privé comme de leurs employeurs, cette mesure devait permettre, dans le cadre d'une expérimentation menée sur trois ans, de réduire les cotisations à la charge de l'employeur pour chaque salarié sapeur-pompier volontaire employé, dans la limite de 3 000 euros par an et par volontaire, et de 15 000 euros au total. Un début de réponse – que nous espérions tous – à la crise du volontariat constatée depuis quelques années. C'était sans compter sur l'amendement n° 546 du Gouvernement, qui revient sur cette disposition et qui, je l'espère, sera rejeté.
Vous l'avez compris, je voterai d'autant plus en faveur de cette proposition de loi que les amendements du Gouvernement que j'ai cités seront rejetés, tant ils sont propres à dénaturer un texte dont nos sapeurs-pompiers ont tellement besoin.