La présente proposition de loi améliorera justement l'information des apprentis et leur permettra de savoir dès le début ce à quoi ils s'engagent en intégrant un CFA, notamment en termes de mobilité. À l'inverse de vous, monsieur Davi, je pense que c'est la possibilité de partir à l'étranger qui motivera le choix de l'immense majorité des jeunes en faveur d'un CFA en particulier. Je retourne donc votre argument. La majorité d'entre eux voudront partir parce qu'il est formateur d'avoir une expérience à l'étranger, sur le plan professionnel comme sur le plan personnel. Vous parlez d'obligation ; je vous invite à me présenter les cas d'apprentis que l'on aurait forcés à partir à l'étranger. Je crois au contraire que de nombreux jeunes souhaitent partir mais n'en ont pas les moyens. J'entends vos propos mais l'exemple que vous avez cité, celui des chercheurs que l'on oblige à partir, n'a rien à voir avec la situation des apprentis qui rejoignent une formation en espérant partir à l'étranger. C'est une problématique différente de celle qui sous-tend ce texte.