Aujourd'hui, les rares occasions de mobilité à l'étranger pour les étudiants apprentis se cantonnent aux CFA les plus volontaristes en la matière. Si la levée des freins juridiques à la mobilité est une nécessité, il convient avant tout de donner aux apprentis les moyens administratifs d'y accéder.
La loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel de 2018, déjà évoquée, a élargi les missions des CFA en proposant la création d'un référent mobilité nationale et internationale. Force est de constater cependant que, faute d'accompagnement, ces référents sont encore trop peu nombreux et les informations sur les occasions de mobilité encore trop éparses. Cela engendre, pour les apprentis, des inégalités territoriales d'accès à la mobilité ; comme je l'ai dit tout à l'heure, ceux-ci ne sont à l'origine que de 22 % des demandes de mobilité Erasmus.
Avec cet amendement de notre collègue Sébastien Peytavie, le groupe Écologiste propose donc d'obtenir un état des lieux de la présence effective des référents mobilité dans les CFA.