Je remercie Mme la ministre déléguée d'avoir déposé l'amendement n° 20 rectifié , sans quoi l'amendement n° 34 rectifié aurait subi le couperet de l'article 40. Il s'agit d'un point fondamental : en Europe, chaque pays a, du fait de son histoire, un rapport différent à l'apprentissage, de sorte que la limite d'âge, notamment, varie d'un État à l'autre. Or, Erasmus repose sur le principe de réciprocité : pour que nos jeunes puissent partir, il faut que des apprentis européens viennent en France. Nous devons donc offrir à ceux d'entre eux qui sont âgés de plus de 29 ans et 364 jours – qui est la limite d'âge actuelle – la possibilité de venir se former dans notre pays. C'est l'objet de ces amendements.
Je salue Fanta Berete, qui a défendu l'amendement soutenu par groupe Renaissance, lequel souhaite profondément l'adoption de cette mesure, et le président Anglade, dont la présence dans l'hémicycle souligne la dimension européenne du texte. Celui-ci a été conçu pour permettre aux Français de partir à l'étranger mais aussi aux Européens de venir se former en France. Il s'agit d'une belle avancée !