…en dégageant des marges de manœuvre budgétaires, elle nous conduit à assurer un équilibre financier mais aussi à investir !
Nous débattrons bientôt dans cet hémicycle des conclusions du Printemps social de l'évaluation, rendez-vous désormais sanctuarisé dans notre assemblée, afin de dresser un bilan des importantes mesures que nous avons adoptées. Les sujets à aborder sont nombreux : entretiens postnataux, fonds d'indemnisation des victimes de pesticides, fiscalité comportementale, rôle de la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA). Nous devons collectivement, en tant que parlementaires, nous saisir de ce moment pour nourrir de nos idées et de nos combats les futurs budgets de la sécurité sociale. C'est également le sens de ce débat d'orientation des finances publiques, qui s'inscrit pour la première fois en amont du dépôt de la loi d'approbation des comptes de la sécurité sociale, nouvellement créée.
Pour ma part, je m'attacherai à dessiner les grandes lignes de ce que devrait être une réforme du financement de notre système hospitalier destinée à en assurer la pleine efficacité au service des patients et de nos soignants. Monsieur le ministre délégué, j'ai bien entendu que l'hôpital sera au cœur de l'investissement public, toutefois, en tant que rapporteure générale de la commission des affaires sociales, je veillerai toujours à ce que notre protection sociale conserve toute sa crédibilité budgétaire. Les éléments dont nous débattons sont de nature très encourageante mais nous ne saurions nous en contenter. Les plans présentés par le Gouvernement pour lutter contre les fraudes fiscales et sociales doivent rappeler à chacun ses responsabilités en la matière et la nécessité de contribuer équitablement.
Je serai également très attentive à ce que nous, parlementaires, puissions coconstruire de nouvelles solutions, au plus proche du terrain, dans un esprit animé par l'ambition et la responsabilité face aux enjeux qui sont devant nous.