Je vous remercie de cette présentation qui intervient dans un contexte où l'inflation globale demeure bien supérieure aux objectifs des banques centrales.
Vous observez que les mesures prises l'an passé dans de nombreux pays ont permis d'amortir l'impact sur les ménages et les entreprises, avec pour certaines plus de 2 % du produit intérieur brut (PIB), comme c'est le cas en France. Pouvez-vous confirmer que le retrait progressif de ces mesures se justifie et que l'effort de soutien doit désormais se poursuivre de manière ciblée ?
Vous considérez corrélativement que le recours massif au plafonnement des prix ou aux baisses de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) est coûteux et affaiblit les incitations à réduire la consommation. Pouvez-vous nous indiquer les exemples internationaux sur la base desquels vous étayez ce constat ?
S'agissant des politiques structurelles, vous incitez à mettre en œuvre davantage de réformes permettant de réduire les contraintes sur le marché du travail et stimuler la productivité. Pourriez-vous nous préciser quels seraient selon vous les obstacles à l'entrée et à la sortie des entreprises sur les marchés pour améliorer la concurrence et l'investissement ?
Enfin, s'agissant du volet industriel, le ministre, M. Bruno Le Maire a présenté lundi les premières pistes d'un projet de loi sur l'industrie verte, visant à répondre en partie à l' Inflation Reduction Act (IRA) américain. Considérez-vous que la réponse soit à la hauteur des enjeux ? Pensez-vous que les négociations doivent être poursuivies avec la Commission européenne pour favoriser les entreprises françaises dans la commande publique et la relocalisation de sites industriels bas carbone dans notre pays ?