Je vous remercie de rappeler au sein de votre rapport que la France n'est pas une île. Il s'agit d'un rappel essentiel.
Vous saluez « les mesures prises en 2022 pour réduire l'impact de l'inflation sur les ménages et les entreprises, qui ont permis d'atténuer des baisses de revenus réelles, en particulier sur les ménages les plus pauvres ». Vous préconisez également dans le cadre de votre politique structurelle une relance des réformes réduisant les contraintes sur le marché du travail, tout en stimulant la productivité. Les démarches initiées en France vous semblent-elles aller dans ce sens ?
Je voudrais également saluer le fait que vous aussi avez rehaussé votre prévision de croissance pour la France en 2023, comme la Banque de France et le Fonds monétaire international (FMI). Nous ne sommes donc plus très loin de la croissance de 1 %, qui constitue notre hypothèse de base, même si nous n'y sommes pas encore.
Je vous poserai quatre autres questions.
En matière de politique industrielle, il existe entre les États-Unis et la Chine une compétition dans le soutien aux investissements. Les mesures mises en place ne sont-elles pas en train de créer des barrières à l'entrée des marchés entre les pays ?
Comment le sujet des piliers 1 et 2 de la réforme fiscale mondiale a-t-il avancé dans la période récente ?
L'OCDE observe que le resserrement de la politique monétaire des grandes banques centrales semble particulièrement rapide en comparaison d'autres épisodes antérieurs de hausses de taux d'intérêt. Ces décisions de politique monétaire sont-elles pertinentes ? Les mesures ne sont-elles pas mises en place trop rapidement ?
Pouvez-vous revenir sur la situation de l'économie russe, qui alimente les polémiques ?