Chez des acteurs comme FranceConnect ou mes-aides.gouv.fr – ce site, que j'ai utilisé quotidiennement comme militante pour aider les gens à accéder à leurs droits est extrêmement pratique même s'il ne remplace pas les travailleurs sociaux –, il existe une grande marge de progression pour atteindre une stratégie de plateforme, non pour substituer l'humain au numérique mais pour le compléter.
Le taxi a toujours été considéré comme un service public – ce n'est pas pour rien que les préfectures fixent les tarifs, réglementent l'activité et peuvent procéder à des réquisitions en cas de nécessité – même si la course relève d'une transaction privée. Il est regrettable que le législateur n'ait pas voulu développer une application disponible dans tout le pays et facilement accessible. J'entends que cela aurait demandé des moyens bien plus élevés mais on a su les débloquer pour le pass culture. Actuellement, le registre des données met simplement en concurrence différentes applications et aucune d'entre elles n'a acquis de visibilité suffisante. De nombreuses collectivités territoriales ont cherché, à l'image de Paris, à développer une application Le.taxi : la ville de Paris a fait deux tentatives et a engagé des moyens importants dans les appels d'offres pour que des entreprises parviennent à concevoir une telle application mais l'échec fut cuisant car beaucoup de taxis n'étaient pas volontaires, notamment ceux travaillant avec les centrales. Néanmoins, nous excédons peut-être là le champ de vos prises de position.