Je suis bien évidemment favorable à ce que les données soient diffusées dans le domaine public. Néanmoins, les entreprises ne partagent pas nécessairement cette approche, cherchant à maximiser leurs profits et à entretenir leur réputation ; à cette aune, elles font parfois preuve de méfiance. Il arrive également qu'elles ne souhaitent pas que certaines informations soient rendues publiques, pour préserver certains processus de fabrication ou pour ne pas dévoiler leur stratégie.
Quoi qu'il en soit, l'étude que nous avons menée n'était pas une étude académique mais une étude couverte par un contrat de consulting s'inscrivant dans le cadre d'un partenariat lucratif. En effet, nous avons été rémunérés par la société Uber pour travailler sur des données qu'elle nous fournissait.
Enfin, vos questions ne manquent pas de pertinence. Elles doivent nous amener à définir des cadres d'expérimentation concernant les évolutions technologiques pouvant faire évoluer la réglementation ; lesdites données pourraient par exemple être mises à disposition d'un consortium de chercheurs.