Est-ce que je suis mis en cause ? Oui et non, puisque mon nom n'apparaît pas dans l'enquête initiale et que c'est Rachid M'Barki qui parle de moi lorsqu'il est interrogé par M. Fogiel. Ma théorie n'est nullement complotiste, ni extravagante ; je pense simplement que beaucoup de moyens ont été déployés, que beaucoup de médias sont impliqués et que le résultat ne me paraît pas exceptionnel. Je le dis clairement. Ces médias se sont accrochés au premier résultat obtenu – ou qu'ils ont cru obtenir – et c'est la raison pour laquelle je pense que M. M'Barki est une victime expiatoire, une sorte d'agneau sacrificiel. C'est un journaliste placardisé, réduit à présenter un journal la nuit, qui s'est permis – oui, qui s'est permis ! – quelques off de trente à quarante-cinq secondes, dans lesquels il a décidé d'aborder des sujets dont il avait envie de parler, pour donner corps à sa liberté éditoriale. Et pour cela, il a été rappelé à l'ordre et licencié.