Pour prolonger la question de M. Bayou, vous avez dit dans votre propos liminaire – ce qui m'a fait penser à l'exposé de M. M'Barki – que vous étiez la victime d'une sorte de campagne. Si cette commission a souhaité vous auditionner, ce n'était pas sur la base des petits articles ou de règlements de comptes entre agences ou lobbyistes, mais parce que votre nom a été mentionné dans l'enquête journalistique Story Killers sur Team Jorge. Cette enquête – dans votre propos liminaire, vous avez sciemment mélangé des enquêtes de journalistes, qui sont appelées ainsi par facilité de langage, et l'enquête judiciaire, qui n'est pas du tout du même ressort – a été menée par Forbidden Stories, un consortium de journalistes internationaux de grande ampleur reconnu par les pairs, comme l'est aussi l'enquête Story Killers. Certes, ce n'est pas le prix Nobel du journalisme, mais c'est un travail sérieux, documenté, qui a incité notre commission à vouloir en savoir plus. Je me permets donc de reposer, d'une autre façon, la question de M. Bayou : comment, d'après vous, vous êtes-vous retrouvé dans cette affaire ? Vous dites, en outre, que vous n'avez aucun lien avec Team Jorge, mais en aviez-vous entendu parler ? Cette officine est-elle connue dans votre milieu ?