Tout d'abord, je tiens à préciser que l'on parle de douze, parfois de vingt sujets que je n'ai pas vus. En dehors de cette audition – et je vous remercie de l'avoir organisée –, je n'ai jamais été entendu. Pourtant, en tant que justiciable, j'ai le droit de voir les sujets que j'aurais inspirés ou pour lesquels j'aurais fourni les éléments nécessaires à leur diffusion. Peut-être y a-t-il douze sujets, peut-être vingt ou simplement un. Je n'en sais rien.
Ensuite, vous avez employé le terme « placé ». Ce que je voudrais faire comprendre, c'est qu'il s'agit de win-win deals. Tous les jours, les journalistes sont à la recherche d'informations différentes, qui vont les distinguer de leurs collègues ou de leurs concurrents. Dans certains kits presse, il peut y avoir des interviews de responsables de société, de directeur des ressources humaines ou de personnalités qui s'expriment peu et dont on recherche la parole. Les journalistes sont friands de ce genre d'éléments et je les leur apporte. Il ne s'agit pas tant de « placer » des informations que de fournir du contenu tout en valorisant l'image de mes clients. Et pour répondre à votre dernière question, effectivement, je le fais avec France 24, avec France 2 ou avec France 3. Et je n'ai aucun problème à en parler, puisque je n'enfreins pas la loi.