Votre question, fort intéressante, nous ramène à l'affaire M'Barki. Lorsque l'on envoie des kits presse, qui sont censés coller à l'actualité, on les destine à des dizaines, voire à des centaines de journalistes. Sur ce nombre, quelques-uns seulement réagissent et souhaitent les utiliser pour compléter un sujet – national ou international –, en apportant un nouvel éclairage. Et quand ils le font, ils peuvent n'utiliser qu'une partie des éléments de ces kits presse. J'utilise ces journalistes comme des relais, comme je le ferais si je travaillais comme attaché de presse pour un député et que je devais diffuser un communiqué de presse. J'essaierais alors d'avoir la cible le plus large possible pour avoir le maximum de retours. Bien entendu, je cible ces journalistes : je ne vais pas envoyer des informations de politique intérieure française à des journalistes de la BBC. En revanche, il n'y a pas de hiérarchie entre journalistes : chacun a une valeur, puisque chacun peut transmettre une information.