Il m'est arrivé d'avoir affaire à M. Colonna, dans le cadre d'audiences aléatoires, parfois à sa demande pour faire entrer des objets en détention, notamment lors de parloirs, ou lors de problèmes de parloir. Nos relations ont toujours été très cordiales. Il était dans l'écoute, c'était quelqu'un avec qui on pouvait discuter. Nous n'avons jamais parlé politique, ni religion ; on parlait de la vie, de la famille, de ce qu'il faisait – de sport notamment, car il était lui aussi très sportif.