J'ai connu M. Aït Ali Belkacem à la maison centrale de Lannemezan, puis je l'ai retrouvé à la maison centrale d'Arles, et ce n'était plus la même personne. À Arles, il est vrai qu'il tapissait sa cellule d'excréments et d'urine. Avec moi, il y avait un léger dialogue, parce qu'on s'était connu dix ou quinze ans auparavant. Mais c'était quelqu'un de très difficile. Il ne parlait pratiquement avec personne, parfois un peu avec moi, mais à peine.