Nous nous appuyons, d'une part, sur un indicateur interne à la Polynésie qui permet de mesurer l'inflation et, d'autre part, sur l'enquête de comparaison spatiale des coûts, commune avec l'Insee, qui s'appuie sur un panier commun.
Les indicateurs de prix se fondent sur une nomenclature appelée la classification des fonctions de consommation des ménages ( Classification of Individual Consumption by Purpose – COICOP). Les trois premiers niveaux de cette nomenclature sont communs à l'échelle internationale. L'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) décide d'un panier composé de 500 produits, dont il informe tous les territoires. Si nous avons un produit qui est beaucoup plus consommé sur notre territoire qu'en métropole, nous demandons qu'il soit intégré à cette comparaison ; cela donne lieu à un échange. La limite est budgétaire : on ne peut pas relever le prix d'autant de produits que dans notre indice mensuel.
La composition du panier est décidée d'un commun accord. En métropole, on relève le prix des bonnets en laine ; nous, nous ne pouvons pas le faire, car c'est une offre qui n'existe pas chez nous. Il y a donc certains produits du panier dont nous ne tenons pas compte, parce qu'ils ne peuvent pas faire l'objet d'une comparaison pertinente.