L'octroi de mer entre dans la composition du coût de revient du produit alors que la TVA, impôt indirect prélevé en sortie, n'y participe pas. Des marges sont réalisées sur l'octroi de mer, puisque l'entreprise l'inclut dans le prix de revient de son produit. Un élément participe donc plus que l'autre à la cherté de la vie.
La chambre de commerce et d'industrie de Martinique a récemment fait réaliser une étude sur la formation des prix. Après appel d'offres, elle avait été confiée à M. Olivier Sudrie, du cabinet DME, que vous avez déjà auditionné. Je n'y reviendrai donc pas.
Concernant le poids des grands groupes dans l'économie, l'Autorité de la concurrence ou la direction générale des finances publiques seraient plus à même de vous répondre que la CCI de Martinique. Nous connaissons le nombre d'entreprises, nous pouvons recouper les dirigeants, mais il nous est impossible de connaître leurs chiffres d'affaires, ni par secteur ni par entreprise. Cela n'entre pas dans les missions de la chambre.
Quant à la concentration verticale et horizontale, on trouve à la Martinique, dans la chaîne de valeurs et la composition du coût final au consommateur, des grossistes et des distributeurs, dont certains sont aussi grossistes. Je ne doute pas que le rapporteur les connaisse.