Le programme de travail de la statistique publique résulte d'une somme de composantes. Une partie, plus contrainte, répond à des règlements européens et une autre partie est plus nationale, donc plus ouverte. Au sein de cette dernière, nous nous efforçons de prendre en compte les demandes qui nous sont faites. Je précise néanmoins que le programme de travail de l'Insee relève de sa propre responsabilité ; il n'est pas validé par Bercy par exemple. Nous sommes à l'écoute des demandes qui peuvent être transmises par l'ensemble des acteurs, qu'il faut faire cohabiter avec la nécessaire priorisation de nos travaux.
Comme je l'ai déjà indiqué, le Conseil national de l'information statistique constitue un canal naturel de transmission des demandes. J'ajoute que des groupes de travail sont régulièrement lancés pour creuser telle ou telle problématique. Par exemple, un groupe de travail est actuellement à l'œuvre sur la question des discriminations, de la même manière que d'autres groupes de travail se sont déjà réunis pour traiter des questions de logement, de pauvreté ou d'inégalité.