Les statistiques de prix que nous avons présentées comportent deux volets : une partie structurelle et une partie conjoncturelle, c'est-à-dire les écarts des niveaux de prix d'une part, et les écarts des évolutions de prix d'autre part. Nous nous intéressons aux prix à la consommation ; ces statistiques ne décomposent pas le mécanisme de formation des prix que vous avez évoqué. Par conséquent, nous n'avons pas mené de travaux détaillés pour décomposer les mécanismes de formation des prix au niveau national.
Ensuite, nous remettons en cause nos pratiques, de manière régulière. Nous sommes à l'écoute des utilisateurs pour assurer la meilleure pertinence des statistiques. Cependant, un certain nombre de productions statistiques sont cadrées. C'est le cas du calcul de l'inflation et de l'établissement des indices de prix à la consommation, qui répondent à des normes internationales et européennes, que l'Insee doit respecter afin d'assurer leur comparabilité. Par exemple, l'inflation étant scrutée par la Banque centrale européenne, les statistiques produites doivent obéir à des règles communes en Europe.
Nous essayons néanmoins de tenir compte des caractéristiques des territoires, et des évolutions, notamment des produits consommés, des formes de vente ou du développement du commerce sur internet. Les statistiques que nous produisons ne sont pas figées et nous nous adaptons pour être au plus près des évolutions de l'économie et de la société.