Nous appliquons les mêmes méthodes dans la mesure du possible. Les calculs des indices de prix à la consommation ou la méthodologie des enquêtes de comparaison spatiale de prix se fondent également sur des recommandations internationales. Il n'y a pas lieu de faire les choses différemment sur les méthodes de calcul.
Il en va autrement sur la structure de la consommation, pour laquelle il est essentiel de tenir compte des spécificités des territoires. Par exemple, pour le calcul des indices de prix à la consommation ou pour les enquêtes de comparaison spatiale des prix, nous tenons naturellement compte des différences dans la structure de consommation et du poids des différents achats, qui varient en fonction des territoires. Nous tenons également compte de la diversité des parts des différents types de points de vente. De même, les prix suivis dépendent des territoires. Par exemple, dans le panier aux Antilles, on trouve de la farine de manioc ou des produits qui ne figurent pas dans les paniers métropolitains. Il est essentiel de produire des statistiques qui correspondent bien à la réalité des territoires.
En résumé, cela ne veut pas dire que nous n'appliquons pas la même méthode. Simplement, elle s'adapte aux territoires, en tenant compte de la spécificité des structures de consommation, des produits et des formes de vente.