Pour ce qui concerne l'aide à la continuité territoriale, le dispositif fonctionne sous forme d'attribution aux bénéficiaires, de bons en valeur absolue, c'est-à-dire une valeur faciale donnée et qui diffère selon les territoires. Il est vrai que le reste à charge peut être relativement important selon le territoire et selon le prix du billet. Si je prends un territoire comme Mayotte, nous avons une sorte d'effet ciseau puisque ce territoire est celui dont le revenu par habitant est le plus faible et pour lequel le prix du billet est le plus élevé. Le reste à charge peut décourager des bénéficiaires de poursuivre leur démarche de mobilité.
Il y a d'ailleurs une différence entre les bons émis et les bons utilisés. C'est le seul outil que nous avons pour mesurer – mais seulement pour l'ACT – cet effort qui ne peut pas être consenti par les bénéficiaires.