La Martinique a été un précurseur : on y a vu plus tôt le rôle de certains groupes extrêmement puissants, qui ont agi de la même façon à La Réunion et en Guyane. Tout le monde sait que leur capacité à accaparer tous les secteurs s'accroît de façon exponentielle. En Guyane, ils accaparent par exemple le foncier grâce à leurs moyens financiers, et tout cela a des incidences extrêmement importantes.
Vous avez peut-être l'impression d'être un peu harcelés, mais nous devons nous tourner vers les autorités qui, seules, ont des moyens d'action ou qui devraient en avoir – il y a manifestement un problème. Nous avons identifié plusieurs pistes d'action : je soutiens les demandes formulées par le rapporteur et par Frédéric Maillot. Il faut stopper les dynamiques en cours. On ne peut pas faire comme si on ne savait pas et qu'on ne voyait pas les conséquences sur les rapports financiers, économiques et même politiques, car ces acteurs ont aussi une influence sur les institutions politiques et les administrations.