Certes, mais cela ne concerne que l'aspect administratif des procédures, pas les montants. Je suppose que vous allez augmenter les tarifs : il ne faudrait pas que les coûts d'arrivée des marchandises dans le territoire soient démesurés. D'un autre côté, certains armateurs ont réalisé, en pleine crise, des chiffres d'affaires astronomiques en pleine crise. Même s'il y a un directoire et un conseil de surveillance, vous restez une structure d'ordre public, et vous devez à ce titre assurer une certaine régulation et garantir que la gouvernance ne soit pas influençable, et cela quel que soit le contexte économique. Parallèlement, vous travaillez avec des entrepreneurs privés qui recherchent le seul profit, sans avoir à verser de contrepartie, sans être soumis à une quelconque contrainte économique d'intérêt général.
Les infrastructures portuaires vont être modernisées, devenir des hubs, susceptibles de rayonner dans un espace géographique bien plus vaste. C'est positif, car cela va créer de l'activité, donc de l'emploi. Cela étant, on ne peut pas continuer à verser des sommes exorbitantes pour les produits importés dans nos territoires, qui sont un client captif, vu que le transport de marchandises par avion revient trop cher.
Je vous demande de me transmettre les documents que vous vous êtes engagé à me remettre, ainsi que ceux qui apportent des réponses au questionnaire. En plus des proportions, je souhaiterais connaître les volumes financiers en jeu – une simple estimation me suffirait. Vous pouvez aussi envoyer au secrétariat tout document que vous jugerez utile à la commission d'enquête – par exemple ceux susceptibles de nous éclairer sur le mécanisme de formation des prix, dont la logistique et le transport constituent un chaînon essentiel.
Vous n'avez aucun lien avec l'autorité portuaire d'origine des bateaux que vous accueillez ?