La Marine a reçu son dernier NH90 il y a dix-huit mois, ce qui porte leur nombre total à vingt-sept. La disponibilité moyenne est un sujet de préoccupation. J'entretiens à cet égard des relations soutenues avec le groupe NH Industries et Airbus Helicopters, qui m'ont fait un certain nombre de propositions. Leurs plans d'action visent à remonter à douze hélicoptères disponibles pour la fin de l'année prochaine. Nous y travaillons de manière régulière, de façon à identifier les points de blocage.
Les principaux problèmes sont la complexité du plan de maintenance et les difficultés de la chaîne d'approvisionnement, ainsi qu'une accumulation de désagréments liés à la corrosion, due à des problèmes de conception. Nous espérons, à force d'efforts, parvenir à cet objectif d'une disponibilité de douze machines l'année prochaine.
Je ne reviendrai pas en détail sur la question du format des frégates : c'est une donnée d'entrée pour moi, fixée par le CEMA avec le ministre. Je note cependant que le renouvellement des frégates de surveillance va contribuer à durcir notre ligne de bateaux de surface.
Les flottilles côtières suivent un développement innovant : l'idée générique est d'incorporer nos réservistes, de prendre des jeunes ayant envie de naviguer et d'aller dans les territoires. L'architecture retenue consiste à essaimer dans de petites escouades, sur le littoral. Ces structures vont doucement se monter, à partir de gens qui ont de l'expérience et en incorporant des jeunes. Les DMD seront bien évidemment associés à cette ambition.
Quelle était précisément la question concernant la surveillance des îles Éparses ?