Il s'agit bien du solde net : ce correctif permet de traiter l'inflation et ne sera pas retranché des annuités suivantes.
Nous devrons en effet nous poser la question de la durabilité de notre activité sur le flanc oriental de l'Europe. Le statut de nation-cadre est pertinent lorsque l'armée partenaire du pays hôte engage sa montée en puissance. Il permet aussi à nos militaires de s'entraîner. Ce sujet est au cœur de mes échanges avec les autorités roumaines, ainsi que les prospectives de programmes d'armement et les entraînements en commun. Cette opération diffère en effet des autres OPEX.
Les enjeux en Indo-Pacifique sont d'abord d'ordre interarmées : je pense notamment à nos forces prépositionnées, notamment à Djibouti, à la base aérienne H5 en Jordanie et la base 104 aux Émirats arabes unis. Nous devons garantir la liberté d'accès au ciel et à la mer dans cette zone. La sécurisation de ces espaces englobe Mayotte et la Réunion. Dans le Pacifique sud, nous devons davantage adopter une réflexion de riverains : il s'agit de nous doter des moyens pour agir en autonomie, dans une zone où nous exerçons notre souveraineté. Ainsi, au-delà de leur dimension budgétaire, les objectifs de la LPM doivent s'aligner sur les missions de notre diplomatie.