Votre exposé liminaire, complet, répond à mes questions sur le programme European Patrol Corvette dans le cadre de la CSP.
La structure des forces 2021-24 modifie le modèle d'armée de la marine de guerre hellénique, avec douze à quatorze FDI et quatre corvettes. C'est un effort à saluer, car il permet de renforcer la défense nationale de la Grèce et contribue largement à la maîtrise de la mer en Méditerranée au bénéfice des marines européennes et de l'Otan, donc au profit de notre sécurité. Grâce à la confiance accordée par la Grèce à Naval Group, la passation de la commande de trois FDI, le 24 mars 2022, entame le renouvellement des treize frégates actuelles. Quid de l'option d'une quatrième FDI hellénique ? Quel est votre besoin ? Ces choix matérialisent notre partenariat stratégique et renforcent la posture de l'Alliance atlantique dans le bassin oriental de la Méditerranée, alors que les menaces sous-marines y sont considérablement renforcées.
Le gouvernement grec doit faire connaître sa décision quant à la compétition ouverte au profit du programme de corvettes, pour quatre corvettes. Je souhaite qu'un accord soit aussi trouvé en Roumanie, pour le même nombre de corvettes. Ces programmes m'amènent à saluer l'excellence de la construction navale française dans le bassin de Lorient et de Brest, notamment pour la trame frégates des bâtiments déplaçant jusqu'à 8 000 tonnes – héritage que nous devons à Jean-Yves Le Drian et à son souhait de renforcer le programme de frégates de taille intermédiaire, devenu programme FDI, au bénéfice de notre industrie et des compétences européennes en matière de bâtiments de combat.
Vers quel constructeur se portera le choix de votre gouvernement pour la construction navale hellénique, entre Hellenic Shipyards, Elefsina Shipyards et Salamis Shipyards ?
Comment la Grèce met-elle en adéquation la commande publique au service du modèle d'armée de la marine grecque avec son histoire industrielle ? Plus largement, comment perçoit-on l'avenir de la marine grecque à Athènes ?