Je souhaite saluer la coopération militaire franco-roumaine, qui est excellente. Nos deux armées mènent avec professionnalisme des exercices conjoints et pratiquent des échanges d'officiers entre les académies de formation françaises et roumaines. Ces liens témoignent de l'amitié que nos deux pays se portent et j'ai une pensée particulière pour nos soldats français déployés dans le cadre de la mission Aigle, aux côtés des forces roumaines. Ils font preuve d'un engagement remarquable, au service de la France et de ses alliés.
Consacrant 2,5 % de son PIB à la défense, la Roumanie est l'un des pays de l'UE à dépenser le plus pour ses armées en proportion de son poids économique. En 2020, ce chiffre atteignait déjà 2,3 %, avant même le début de l'invasion russe en Ukraine. Aujourd'hui, le gouvernement roumain consacre plus de 20 % du budget de la défense à l'achat d'équipements et de matériel militaire.
Que pensez-vous du retour de la haute intensité sur notre continent ? Quelles conclusions en tirez-vous pour les armées roumaines ? La Roumanie a fait part de son ambition de perfectionner sa marine en acquérant des corvettes et un sous-marin ; s'agit-il de votre priorité pour améliorer le modèle d'armée roumain ? La Roumanie et la France pourraient-elles approfondir leurs relations dans ce domaine ? Quels sont les principaux axes de transformation et de modernisation des armées roumaines pour les années à venir ?