Tout d'abord, j'appelle au calme face aux escalades verbales. Les alimenter n'apporte pas de solution et ce que veulent nos concitoyens de Mayotte, ce sont des résultats. Malheureusement, ces difficultés se cumulent avec la pression sécuritaire et le risque terroriste présents de l'autre côté, au Mozambique, ainsi qu'avec des enjeux maritimes de sécurité, de pêche illégale et de libertés d'accès.
Jusqu'à présent, trop de moyens militaires dépendaient de l'Hexagone. Je vais vous proposer, dans la LPM, d'affecter des moyens, soit mutualisés entre les forces armées dans la zone Sud de l'océan indien (FAZSOI) à La Réunion et à Mayotte, soit installés à demeure à Mayotte, ce qui serait une première. Je souhaite aussi que l'on accomplisse un saut technologique ; nous devons progresser en matière de drones et d'avions de patrouille maritime pour la surveillance aérienne. Nous en reparlerons plus précisément au cours d'une prochaine réunion. Certains moyens nouveaux demanderont un peu de temps pour être déployés car il faudra les mettre en production – j'espère qu'ils seront votés et budgétés. D'autres équipements arriveront plus rapidement, soit à Mayotte, soit sur la plateforme FAZSOI.