Je ne me risquerais pas à évoquer les questions de diplomatie. Je suis néanmoins moins pessimiste en matière de francophonie. Le français n'est pas toujours une langue maternelle en Afrique mais j'ai remarqué qu'à la suite des décrochages en langue locale que nous réalisons, nous enregistrons une hausse de l'écoute des émissions en français qui y succèdent.
À chaque fois que nous utilisons une langue, nous créons la méthode bilingue. Chaque nouvelle langue fait ainsi l'objet d'un apprentissage bilingue dans la langue maternelle, ce qui réduit la marge de départ. Je ne ressens pas une baisse des locuteurs francophones. Les Turcs lancent par exemple une chaîne en français en Afrique. Russia Today essaye aussi d'être présent en français en Afrique.