Nous y avons beaucoup travaillé et tout est vérifié avant diffusion. Pour le moment, nous ne parvenons pas encore à sous-titrer en direct.
Enfin, notre dernier axe stratégique est le collectif. Vous savez que nous sommes une société fusionnée, avec des rédactions distinctes entre une chaîne dédiée à l'information continue – France 24 –, une chaîne généraliste d'actualité – RFI – et une chaîne généraliste – Monte-Carlo Doualiya. Nous travaillons néanmoins en commun sur certains sujets transverses, comme les Jeux olympiques par exemple. Nous « fusionnons » quand c'est utile et nous travaillons en complémentarité quand cela est possible. Nous travaillons en outre avec les autres sociétés de l'audiovisuel public où il existe des synergies très avancées : France info, Culture prime, Lumni.
Ces grands axes constituent les principaux vecteurs de notre stratégie et sur lesquels nous travaillons dans le cadre de la préparation du COM. Leur développement est aussi lié à la trajectoire financière.
France Médias Monde est confrontée à un double enjeu. Tout d'abord, la nature de la recette n'est pas neutre à l'international. Pour nous, un financement affecté est la garantie visible de notre indépendance à l'international. Nous avons ressenti cette réalité de manière très concrète. En effet, selon la loi allemande, l'attribution d'une recette affectée est gage d'un éloignement suffisant de l'État, ce qui a un impact direct sur l'attribution des fréquences. Ainsi, à Berlin, l'autorité de régulation locale a considéré qu'avec la suppression de la contribution à l'audiovisuel public, la staatesferne – règle de l'« éloignement de l'État » – n'était plus respectée. L'autorité en a conclu que cela constituait un obstacle à la reconduction de la fréquence FM de RFI à Berlin, que nous avons depuis de nombreuses années. Nous avons malgré tout candidaté et nous attendons le résultat de l'appel d'offres.