En effet, elle ne peut avoir de sens que si elle est efficace, si elle permet de produire plus de logements là où on en a le plus besoin. Et un politique efficace consiste à réussir à loger le plus grand nombre de nos concitoyens, à rénover et, j'insiste, à construire là où les besoins sont les plus importants.
Il n'y a aucun tabou pour le Gouvernement – qu'il s'agisse de Christophe Béchu, de Jean-François Carenco ou de moi-même – ni pour les associations d'élus pour conduire cette politique à l'échelon des outre-mer. Cependant, il ne faut pas non plus, si j'ose dire, jeter le bébé avec l'eau du bain. Autrement dit, nous devons garder les outils centralisés qui fonctionnent bien et travailler à une décentralisation là où on en a le plus besoin, notamment en outre-mer, avec une politique adaptée.
Oui, la production et la réhabilitation en outre-mer sont trop grippées et nous ne pouvons pas rester dans cette situation. C'est pourquoi il nous faut construire des logements neufs en accession sociale mais aussi des logements intermédiaires et beaucoup plus de logement social, tout en réhabilitant ce qui existe mais qui n'est plus à la hauteur des besoins de nos concitoyens d'outre-mer.