Le plan logement outre-mer, je l'ai rappelé, est mis en œuvre tout à la fois par le ministère des outre-mer, en la personne de Jean-François Carenco, et par le ministère du logement. Il est à la fois nécesaire de réhabiliter plus vite le logement en outre-mer et de tenir compte de certaines caractéristiques des plans de prévention des risques – lorsqu'ils existent –, car il y a des retards à rattraper en ce domaine. Et puis il faut prendre en compte les caractéristiques du zonage local – cette problématique rejoint ma réponse aux questions relatives à la Corse – pour le faire évoluer puisque, aujourd'hui, la totalité des territoires d'outre-mer sont en zone B1 et donc considérés comme des zones tendues. Certes, c'est un zonage efficace mais, dans le cadre des politiques de décentralisation, il faut l'adapter aux particularités ultramarines.
Le pacte de confiance devra prendre en compte la spécificité de la construction et de la réhabilitation des logements en outre-mer, particulièrement en Martinique et en Guadeloupe, avec un programme consacré à la construction de logements sociaux adaptés notamment au vieillissement de la population. Cette adaptation des logements s'inscrit dans les programmes que nous menons avec le ministre délégué chargé des outre-mer.