Monsieur le député, je tiens à vous le dire et à vous le certifier dans cet hémicycle, les questions du logement et de la politique de la ville en outre-mer ne sont pas oubliées, bien au contraire, comme j'ai pu le constater lorsque je présidais l'Anru et des comités d'engagement concernant les territoires ultramarins où j'ai effectué de nombreux déplacements. Les nouvelles présidente et directrice générale de l'Anru ont elles-mêmes fait plusieurs déplacements depuis leur nomination.
Comme vous, je pense que les outre-mer doivent avoir une juste représentation dans nos agences, l'Anah et l'Anru en particulier. Il peut être difficile d'atteindre cet objectif, d'autant qu'il a été récemment décidé de réduire le nombre de membres au conseil d'administration de l'Anru pour avoir une gouvernance plus resserrée. Même si le nombre de représentants de l'État est passé de dix-huit à six et que ministère des outre-mer n'est plus représenté au conseil de l'Anru, cela ne signifie pas que les questions ultramarines n'y sont pas prises en considération. Quant au conseil d'administration de l'Anah, il comprend désormais un membre de la direction générale des outre-mer (DGOM) – j'y suis très attaché.
À titre personnel, au cours des dernières semaines, j'ai eu à renouveler la commission du Conseil national des villes (CNV) et à installer la commission Mechmache sur la participation citoyenne dans les quartiers. J'ai demandé à un élu de La Réunion de participer à la première et à Didier Laguerre de faire partie de la deuxième. La politique de la ville et la politique du logement sont au cœur de mes réflexions.