Pour cela, des investissements d'EDF sont nécessaires, et elle doit avoir les coudées franches pour mettre en œuvre ses orientations stratégiques. Nous partageons donc le constat du rapporteur Philippe Brun. Mais, premièrement, nous assurons déjà la réalisation de ces objectifs. Le rachat des parts d'EDF par l'État pour qu'il en possède 100 % permettra au groupe d'asseoir sa position de leader de la transition énergétique dans son pays et de gagner des parts de marché à l'étranger. La fixation de la détention à 100 % et l'inscription de la liste de ses activités dans la loi n'entraîneraient que des contraintes de gestion et de développement que nous avons déjà évoquées.
Deuxièmement, certains groupes parlementaires s'allient soi-disant pour protéger EDF, mais on voit bien qu'ils ne partagent pas la même ambition. Vous voulez reprendre le contrôle d'EDF, mais à quelle fin ? Pour cesser de développer les énergies renouvelables ?