Nous avons donc préféré prendre des mesures immédiates, dont les effets se sont cumulés. Chacun s'en souvient en effet : nous répondons à la crise de l'énergie de la même façon que nous avions répondu à la crise liée au covid, c'est-à-dire en nous adaptant à la dureté et à la durée de la crise, en rendant possible le cumul des dispositifs. Pour répondre à M. Jumel, ce n'est d'ailleurs pas seulement 30 % ou 35 %, mais bien jusqu'à 50 % du montant total des factures – et non pas seulement de leur augmentation – qui sont pris en charge, et ce depuis le 1er janvier 2023.
Je ne prétends pas que ces mesures permettront de résoudre toutes les situations, mais j'estime que l'enjeu prioritaire est de nous assurer que les 30 000 boulangers de France aient accès le plus rapidement possible à toutes ces aides. C'est ce que nous avons fait en mobilisant les préfectures. Les chambres de métiers et de l'artisanat (CMA) nous en remercient.