Il y a près de trois mois, le 9 février, nous discutions, en première lecture, de cette proposition de loi défendue par M. le rapporteur Philippe Brun. À l'époque, je l'avais qualifiée de superflue, voire d'inutile. J'avais souligné qu'elle présentait un risque juridique pour l'opérateur national, puisqu'elle mettait en danger l'offre publique d'achat en cours. J'avais ajouté qu'elle était anticonstitutionnelle, par son caractère quelque peu cavalier, et qu'elle était extrêmement coûteuse : je chiffrais la facture à plus de 18 milliards d'euros.