Madame la présidente, madame la secrétaire d'État chargée de l'Europe, mes chers collègues, il y a un peu plus de dix ans, lorsque je siégeais à l'Assemblée parlementaire de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (AP-OSCE), au nom de la liberté d'expression, toute la délégation française, de l'UMP – Union pour un mouvement populaire – aux communistes, en passant par les centristes et les socialistes, avait voté contre une résolution allemande visant à assimiler la critique de la politique d'Israël, dans les universités et dans la presse, à de l'antisémitisme.