Je suivrai avec vous la question de Langon.
Nous avons effectivement négocié et obtenu des remises importantes, notamment pour les véhicules électriques, dont le tarif n'augmentera pas cette année, c'est important pour la transition écologique, ainsi que pour les abonnés utilisant la voiture quotidiennement, qui bénéficieront d'une remise de 40 %. Je profite de l'occasion qui m'est donnée ce soir pour assurer la publicité de ces mesures. Nous demanderons également aux sociétés concessionnaires de mieux les faire connaître, même si celles concernant les abonnés s'appliquent automatiquement.
Enfin, vous avez évoqué à juste titre des pistes, face au constat, partagé, des importants profits des sociétés d'autoroutes et de leur bonne situation financière.
Une telle situation, qui n'était pas prévue au début des années 2000, ne s'explique pas par l'évolution des tarifs qui, eux, ont été fixés par contrat. D'ailleurs, la formule est restée la même, que la gestion soit publique ou privée : il y a toujours eu des droits de péage, dont le montant a évolué avec l'inflation – moins rapidement qu'elle, d'ailleurs.
En réalité, le débat récent sur le taux de rentabilité des sociétés privées concessionnaires d'autoroute et son évaluation s'explique par les conditions financières dans lesquelles ces sociétés ont pu financer leurs investissements par la dette au cours des quinze à vingt dernières années : celles-ci sont incontestablement meilleures que celles envisagées en 2005 – Bruno Le Maire l'a également reconnu lors de l'audition à laquelle nous avons participé conjointement.