Plusieurs décès ont été à déplorer au sein de cette profession au cours des derniers mois en raison des nombreuses incivilités, de l'insécurité et du manque de respect sur les routes.
Ces personnes nous protègent et, pour qu'elles soient elles aussi protégées, nous mènerons des campagnes d'information et de sensibilisation – c'est important –, mais aussi de sanctions. Ceux qui ne respectent pas ce qu'on appelle le corridor de sécurité alors qu'un patrouilleur est en mission sur la route pour dégager un animal, pour répondre à un accident, voire pour sauver quelqu'un, sont désormais sanctionnés – depuis cinq ans – d'une très forte amende. Cette sanction est trop peu connue et, en collaboration avec le ministère de l'intérieur, nous renforcerons les contrôles.
Nous demanderons également que dans le cadre des négociations de branche – car, comme je l'ai dit, une partie des patrouilleurs sont des agents privés –, soient discutées la possibilité d'offrir une meilleure protection à ces salariés, ainsi que la reconnaissance des difficultés et des risques inhérents à ce métier. J'ai moi-même engagé ce travail avec les organisations syndicales au sein de mon ministère s'agissant des agents des directions des routes.