Je l'ai dit : je n'ai pas de problème avec l'outil fiscal, qui n'est pas un tabou pour moi. Je rappelle que le secteur autoroutier acquitte 5 milliards d'euros de taxes – ce n'est pas rien –, dont le produit est utilisé pour financer le budget de l'État, notamment la politique des transports. On peut estimer qu'il faut aller plus loin, c'est un vrai débat. Je n'en note pas moins, sans fausse pudeur et sans timidité, que c'est la présente majorité qui a précisément, dans la loi de finances pour 2020, augmenté la taxe d'aménagement du territoire pour taxer davantage les sociétés concessionnaires d'autoroutes.