Lors de son discours du 5 juillet devant l'Assemblée nationale, la Première ministre a annoncé la « nationalisation d'EDF ». Tout d'abord, le terme de nationalisation est impropre puisque l'entreprise n'a jamais été privatisée mais a fait l'objet d'une ouverture de capital – en 2005, près de 16 % des actions ont été vendues au prix unitaire de 32 euros. L'opération envisagée est donc une étatisation et non pas une nationalisation.
Deuxième observation : l'annonce de Mme la Première ministre a provoqué une hausse de 52 % l'action EDF, son cours étant passé de moins de 7,84 euros à 11,78 euros entre le 5 et le 26 juillet.