Les filières d'avenir comme l'industrie verte, le numérique, le nucléaire, et plus généralement les sciences et les technologies, ont besoin de recruter massivement dès à présent. Ces filières scientifiques ont besoin de techniciens, d'ingénieurs ou de titulaires d'un master, de doctorants.
Les formations scientifiques représentent 25,5 % des formations dans l'enseignement supérieur en 2021. Nous avons besoin en particulier de titulaires de bac + 3. Entre 2011 et 2021, les effectifs ont augmenté de 5,8 % dans les instituts universitaires de technologie (IUT), de 33 % dans les filières universitaires et de 44 % dans les écoles d'ingénieurs, mais cela ne suffit pas. Nous sommes en train de cartographier les besoins pour créer des places dans les filières scientifiques.
Nous travaillons avec le ministère de l'éducation nationale, car il faut attirer, expliquer les métiers, montrer les débouchés. Comme je l'ai dit, il faut améliorer l'attractivité des métiers scientifiques, notamment auprès des jeunes filles.
Le plan France 2030 consacre 2,5 milliards d'euros aux compétences et métiers d'avenir, ce qui permet de financer tous les niveaux de ces filières de sciences et technologies. Précisons que 43 % des étudiants dans les filières scientifiques sont des filles, même si elles sont seulement 29 % dans les écoles d'ingénieurs. Nous savons dans quelle direction avancer. Avec les autres ministères, nous avons créé 10 000 parcours de réussite des jeunes filles vers le numérique. Nous avons donc pris plusieurs mesures pour attirer les jeunes vers les sciences et les financer, en particulier dans le cadre de France 2030.